Le Projet du Capital humain et d’Autonomisation des Filles (MAÏNGO), initié par le Gouvernement Centrafricain, sous tutelle du Ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération Internationale, continue de marquer des avancées notables dans ses différentes composantes.
Placé sous la supervision du Pr Richard FILAKOTA, le projet poursuit sa mission sociale et multisectorielle, avec le soutien financier de la Banque mondiale.
Ce mardi 6 mai, une réunion stratégique s’est tenue entre l’unité de gestion de MAÏNGO, des représentants du Lycée Technique de Bangui, de l’Agence Centrafricaine de la Formation Professionnelle (ACFPE) et du PME.
L’objectif : discuter des orientations à adopter pour l’élaboration des manuels d’alphabétisation, dans le cadre de la sous-composante 2.3 du projet, dédiée à la formation professionnelle et à l’éducation de base.
Selon Yvon IYO, Assistant Technique du projet, cet atelier vise à « définir les thématiques, identifier les bénéficiaires et les formateurs, et concevoir les modules de formation nécessaires à leur insertion sociale et économique. »
Depuis son lancement il y a trois ans, le projet MAÏNGO s’est donné pour mission de venir en aide aux jeunes filles et garçons déscolarisés, en leur offrant des opportunités d’autonomisation par l’apprentissage. À ce titre, la formation et l’éducation occupent une place centrale dans la stratégie du projet.
Pour garantir l’efficacité de ces actions, la construction et la réhabilitation de six centres de formation adaptés aux réalités locales sont prévues, afin de répondre aux besoins concrets des populations ciblées.